

Biographie :
Né à Nantes le 17 septembre 1871 dans une famille de propriétaires, Edgard Maxence grandit dans un univers où rien ne le prédestine à une vie d’artiste. On ignore d’où vient la vocation de Maxence, mais la proximité de sa mère, Estelle Boquien, avec le milieu culturel nantais est peut-être l’un des facteurs qui l’a mené vers une carrière artistique. De plus au cours de sa scolarité à l’Externat des Enfants nantais, il suivit les cours de dessin de l’abbé Sotta (premier maître d’Élie Delaunay) qui a sans doute été à l’origine de sa vocation artistique.
En 1891, Maxence est reçu au concours d’entrée à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il s’inscrit tout d’abord dans l’atelier d’Élie Delaunay puis, à la mort de ce dernier, dans celui de Gustave Moreau. La rencontre entre Maxence et Moreau est décisive pour l’artiste qui restera dans l’atelier de son maître jusqu’en 1896 et demeurera fidèle à ses enseignements jusqu’à sa mort.
Le parcours de Maxence à l’École des Beaux-Arts est brillant : reçu Premier Logiste en 1893 puis premier prix de figure d’expression en 1894. Malgré tout, il est éliminé dès le premier tour du Prix de Rome en 1895 ; cet échec détermina certainement le chemin artistique qu’il choisit d’emprunter par la suite.
Très jeune Maxence se démarque de ses contemporains par son goût pour les portraits. A partir de 1893, il expose régulièrement au Salon des Artistes français et participe aux Salons de la Rose+Croix de 1895 à 1897. Sa peinture est alors très liée au mouvement symboliste auquel il emprunte ses thèmes. Il choisit de s’inspirer des légendes bretonnes, de sujets ambigus et obscurs, de processions rêveuses, de visages oniriques… Il est simultanément nourrit de sa culture chrétienne et de ses racines celtiques.
Sa palette est variée : il utilise des rouges grenats, des verts émeraudes, des jaunes sourds. De plus, il utilise des médiums très variés, soit de l’huile, soit de la cire, parfois même les deux mêlées. La tempéra, la feuille d’or, la gouache et le fusain donnent un aspect singulier à ses œuvres et accentuent l’aspect primitif de ses scènes mystiques en dépit du traitement toujours réaliste des visages.





J’aimerais vous apporter un peu de sérénité grâce aux visages peints par Edgar Maxence…..
image à la une ……..
Eveline56

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C’est réussi, sérénité, c’est le mot…. Paix, apaisement, recueillement aussi….
Merci encore une fois pour ce partage ♡
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Merci Solene 🍒
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🌸🌹🌼🌻
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c’est si beau ces visages ! je découvre cet artiste grâce à toi ! de gros bisous 😉 🙂
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merci ♥
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Tout est paisible dans ces portraits; aucune violence, dans le choix des couleurs non plus. On pose son regard sur ces tableaux et il y reste… Qu’on est loin de la peinture contemporaine! Le portrait de Bernadette Soubirou me touche: on la sent imprégnée de quelque chose qui la dépasse et nous dépasse aussi. Elle semble presque effrayée, un peu à la manière de Moïse devant le buisson ardent?
Merci de nous faire découvrir Edgar Maxence, Eveline. Je te souhaite une belle semaine toute en douceur!
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je suis heureuse de partager ce moment de douceur avec toi, très bonne semaine Joëlle ♥ BISOUS
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Comme ces portraits sont beaux !
On se sent en paix en les observant.
Bonne soirée Eveline, bisous.
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Merci Carole 🌞 Je te souhaite une semaine paisible 🎨 bises
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j’ai une semaine qui me plait beaucoup, mercredi soir je suis en week-end 😉
Bonne semaine, bisous.
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Et voilà une super semaine méritée ♥
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Une fort belle inspiration – comme les préraphaéalites, mais à sa manière propre. Grâce à toi, je le découvre, et c’est un vrai bonheur – Bises et amitiés – france
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… préraphaélites – on » voit » ce quelque chose qui est le mysticisme celtique tu ne trouves pas ?
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C’est vrai…… dans le visage angelique des femmes peut être….. bonne semaine France 🌞
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Ces portraits sont superbes !!! Je ne connaissais pas du tout. Quel réalisme sur le visage de ste Thérèse, j’aperçois … son âme dans son regard !!!
Merci pour ton billet, à très bientôt
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Merci, ces visages sont apaisants. Bises bretonnes🌸🌹🌸🌹
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« Vierge en prière », 1904 …..
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