Cette semaine, je souhaiterais partager avec vous les œuvres chargées d’émotions d’un peintre breton originaire de Quistinic (Morbihan) : Ange le Bruchec.
» Je ne peins pas un arbre mais un symbole de la vie », tel est son message, sa philosophie de vie.
Ces tableaux me touchent par leur douceur. J’apprécie le choix des couleurs, leur harmonie, leur lumière . A les voir, je suis saisie par l’humanité émanant de ses toiles.
Douce semaine à vous… Eveline56
» Résonnance du passé »
« Jardin parfumé »
« Eternité de l’instant »
« Symbole de mémoire »
Biographie :
Ange Le Bruchec, né en 1932 à Quistinic au cœur de la campagne morbihannaise. Architecte, puis peintre, poète de la couleur, Il a été tout au long de sa vie à la recherche d’absolu. D’une inlassable curiosité, refusant toute routine et animé du goût du changement, cet éternel voyageur, randonneur du désert et pèlerin de Saint Jacques de Compostelle, a parcouru la vie avec sa solitude intérieure, à la rencontre de l’autre.
« Le peintre et son épouse »
« Le phénomène de la créativité est censé traduire le visuel comme le font les écrivains, les poètes, les philosophes et les musiciens. » Ange Le Bruchec
« L’artiste se complaît dans le figuratif et le symbolique. Un peu à la manière de Magritte, quand il peint une chaise, ça n’est pas une chaise ; c’est celle occupée par sa mère, celle de l’enfance. Cette chaise vide, elle représente aussi l’absence. La lumière projetée au sol est le reflet de tout l’amour reçu de ses parents. » Ange Le Bruchec
« J’existe en m’éloignant des gesticulations de ce monde. Cette force tranquille est une source d’éveil à la création artistique. J’ai travaillé et je continue de le faire, ne serait-ce que pour créer des œuvres qui me sont propres. Au travers de cet art, je me construis, près de celles et ceux qui se nourrissent de la même passion. Aimer, c’est apprécier le bonheur simple. Il faut savoir s’éloigner des bavardages, des certitudes et de toutes les choses négatives afin de rester libre et authentique. » Ange Le Bruchec
» Rencontres « Ange Le Bruchec parution : 2016
» Regards, entre peinture et poésie « Ange Le Bruchec – Jean Tanguy Parution :1999
Ce sera comme un dernier voyage
Un changement de paysage, ensemble
Ce sera notre dernière odeur
On se sent proche de cet amour qui meurt
Ce sera comme un dernier voyage Un changement de paysage, ensemble Ce sera notre dernière odeur On se sent proche de cet amour qui meurt
Et sans éloigner nos visages Sans se détourner des images Ne pas rayer les souvenirs Ce sera comme un dernier désir ensemble
Inutile de s’aimer sans se voir Inutile d’avancer dans le noir C’est la fin de notre histoire
Ce sera comme s’aimer davantage Avoir le temps et une page en plus Ce sera plonger dans la rivière Naviguer loin en plein hiver, en plein hiver
Et sans oublier qu’on se quitte Que notre amour a ses limites Ne pas se blesser le sourire Ce sera difficile à tenir, ensemble
Inutile de s’aimer sans se voir Inutile d’avancer dans le noir Impossible de donner sans recevoir Dans nos yeux les étoiles sont trop rares C’est la fin de notre histoire Ce sera comme un dernier voyage Un changement de paysage, ensemble Ce sera notre dernier regard La fin de notre histoire….
Hommage de Daran à Maurane :
« Par ta gentillesse, ta générosité, ton ouverture sur les autres, ton humour, par une sorte de magnétisme enveloppant inexplicable, tu faisais et feras pour toujours l’unanimité auprès de tous ceux qui ont un jour croisé ta route. J’ai été de ceux-là. Ça a été pour moi une chance et un honneur inouï. Quand la vie m’a fait ce cadeau merveilleux, je me souviens avoir travaillé dur pour élever mon niveau de composition à la hauteur d’une des plus belles voix de ce monde (et de sûrement bien d’autres mondes à découvrir…). Réaliser un album, c’est un peu comme fabriquer un écrin de velours autour d’une voix. Mais comment fabriquer du velours sur du velours? Comment faire de la direction de voix quand on perd tout son sens critique à la seconde où les premières volutes d’une mélodie passent par le philtre envoûtant d’une telle puissance d’interprétation et d’une telle sensibilité artistique? »Daran
Je suis triste… Maurane s’est envolée pour toujours et déjà sa voix me manque… j’ai choisi de partager avec vous un album que j’apprécie ( il y en a plusieurs), qui s’appelle « Si aujourd’hui » et plus particulièrement une chanson « Dernier voyage » qu’elle interprète avec Daran. ( sur la fin d’un amour… ) Eveline56
Artiste et poète américain de renommée mondiale, Jim Dine, né en 1935, rejoint New York en 1958. Il délaisse alors le happening pour la peinture, ses sujets mêlant expressionnisme abstrait et pop, sans se réclamer du mouvement. À l’occasion de l’importante donation faite par l’artiste au Musée national d’art moderne, le Centre Pompidou consacre une exposition inédite à son œuvre.
À travers la peinture et la sculpture sous toutes leurs formes, développant une iconographie puissamment personnelle, l’artiste fait entendre depuis soixante ans sa voix singulière.
Entretien avec l’artiste Bernard Blistène – Vous offrez à la France quelque vingt-cinq œuvres couvrant votre parcours. Quel est le sens de cette donation exceptionnelle ? Jim Dine – La France m’a tant apporté que cette donation me paraît naturelle. Elle est un signe de reconnaissance envers la culture française, sa peinture, son histoire, mes liens profonds avec des interlocuteurs depuis tant d’années – je pense ici entre autres, au grand Aldo Crommelynck avec qui j’ai réalisé tant de gravures… J’ai toujours eu ma bicyclette avec moi à Paris, avec l’idée de découvrir quelque chose dans ce pays où je vis et travaille plusieurs mois de l’année ! Je n’ai été nulle part ailleurs avec tant de plaisir. BB – Si je vous demandais quel est le sens de votre travail, que me répondriez-vous ? JD – Chaque œuvre a une signification propre. Je travaille tout simplement parce que je ne sais rien faire d’autre ! Je n’ai jamais cessé de faire des choses, depuis l’âge de deux ans ! Je suis sans doute né ainsi ! BB – Au milieu des années 1980, un changement radical s’opère dans votre œuvre. Comment l’expliqueriez-vous ? JD – Curieusement, aujourd’hui que je suis devenu un vieux bonhomme, j’ai le sentiment qu’il n’y a pas de différence entre ma façon de faire des objets et ma façon actuelle de peindre. Je fais et refais sans cesse. Appelez ça une alchimie ! Il y a toujours eu une dimension physique dans mon travail, qu’il s’agisse en son temps de performances ou de mes travaux actuels, y compris dans mon œuvre poétique. BB – Pour tout un chacun, vous êtes d’abord l’homme d’une image : celle de ce cœur que vous dessinez et peignez sans cesse, tel un leitmotiv au milieu de mille autres choses qui sont apparues au fil des années. Comment l’expliquer ? JD – J’ai vieilli, j’ai changé, j’ai évolué comme tout être humain ! Duchamp ne me suffisait pas, l’expressionisme abstrait ne me suffisait pas ! Peindre seulement ne me suffisait pas ! J’ai ajouté des images et puis j’ai eu le sentiment d’avoir trop d’images. Alors, j’en ai enlevé… Tout cela n’est rien d’autre que ce que vous êtes quand vous vous réveillez le matin et que vous rêvez de nouvelles expériences. BB – Que sont-elles aujourd’hui ? JD – Je fais de l’art ! J’aime faire des choses plus que jamais ! J’aime rassembler ce que je faisais, il y a soixante ans et ce que je découvre toujours et encore. Lorsque j’étais gamin, je ne voyais pas la différence entre un pinceau et un marteau. J’adorais entremêler des objets et des outils du quotidien. Je vivais cela de façon naturelle. Il n’y a pas de raison pour que j’y renonce aujourd’hui …
(Centre Pompidou… Paris )
« Cette semaine, j’aimerais partager avec vous l’oeuvre poétique de Jim Dine. Tous ces cœurs, toutes ces couleurs me bouleversent, un vrai bonheur pour nos yeux tristes et fatigués, une vraie récréation face au monde d’aujourd’hui. »
Jim Dine et ses Pinocchio, la semaine prochaine… Bises bretonnes
RONDEDansez, les petites filles, Toutes en rond. En vous voyant si gentilles, Les bois riront.Dansez les petites belles, Toutes en rond. Les oiseaux avec leurs ailes Applaudiront.Dansez les petites fées, Toutes en rond. Dansez, de bluets coiffées L'aurore au front.Victor Hugo
« Les petites fées dansent pour chasser les nuages , moment magique…. Demain soleil pour tous…. »
« Cette semaine , j’aimerais partager avec vous tous les mots dans l’art de la poésie, de la peinture, ces mots de tous les jours, si beaux et que nous prononçons sans y penser…. Choisissons les avec délicatesse pour ne pas blesser mais pas seulement, avec force contre l’injustice, en chantant quand nous sommes heureux, de drôles de mots pour rire et des mots bleus pour pleurer » …. DOUCE SEMAINE …. Eveline56
Froid sur ma Bretagne! Jonquilles, primevères brillent sous le soleil qui peine à les réchauffer…. Et j’écoute Stephan Eicher, sa belle voix et cette douce mélodie que je souhaiterais partager avec vous ! Bises bretonnes
Extrait de l’album « L’Envolée ».
♪ Donne-moi Une Seconde ♪ Donne-moi tout ton moi Donne-moi l’éternité Tout me va
Donne-moi la lumière De l’ombre écarte-moi Mets-moi dans tes prières Pardonne-moi
Demande-moi de grandir Demande-moi d’être là Que faire pour te tenir dans mes bras Aide-moi à te mentir, à me servir de toi Laisse l’imbécile sourire qui est en moi
Quel chemin parcourir? Et mener quel combat? Quel serment trahir? Je suis là Presque prêt à mourir Sur un seul mot de toi Vivre sans mal finir Mais je peux pas
Demande-moi de grandir Demande-moi d’être là Que faire pour te tenir dans mes bras Aide-moi à te mentir, à me servir de toi Laisse l’imbécile sourire qui est en moi
Écrite et composée par Michel Berger en 1987, « Évidemmen »t est un hommage à Daniel Balavoine, mort un an plus tôt dans un accident d’hélicoptère au Mali. Le chanteur était un ami proche du couple. Cette chanson a reçu de nombreuses récompenses et reste l’un des plus grands tubes de France Gall aujourd’hui.
Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout
Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu’on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout
Évidemment
Évidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu’on aimait tant
Évidemment
Évidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Et ces batailles dont on se fout
C’est comme une fatigue, un dégoût
A quoi ça sert de courir partout
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui n’change rien, non, qui change tout
Évidemment
Évidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu’on aimait tant
Évidemment
Évidemment
On rit encore
Pour des bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Évidemment
Évidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu’on aimait tant
Évidemment
Évidemment
On rit encore
Pour des bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Non
Pas comme avant…. Michel Berger
Hommage à France Gall !!!!
C’est avec énormément d’émotion que J’ai appris le décès de France Gall … décédée le 7 janvier à 70 ans.
J’aimais beaucoup cette femme pour son grand talent, sa persévérance et sa discrétion. Elle a dû affronter, seule , des drames intimes terribles et quand elle en parlait, c’était avec douceur. » Le 2 août 1992, deux mois après la sortie de leur album « Double jeu », Michel Berger, son mari, meurt à 44 ans d’un infarctus. Un cancer du sein frappe France Gall l’année suivante. Elle continue encore la scène mais se retire sur l’île de N’Gor, au Sénégal, après la mort de leur fille Pauline de mucoviscidose en 1997. Pour sa fille Pauline : » Je ne me suis pas consolée de la même manière du départ de Michel et de celui de Pauline, confiait la chanteuse il y a quelques années. Pour Michel, chanter m’a aidée, je me suis noyée dans la musique, le public…. Pauline, non, ça m’a donné envie de me taire. » Sa carrière entre parenthèses, France Gall écoute enfin sa nature : « En choisissant l’ombre, disait-elle, j’écoute ma nature profonde. Même si j’étais portée par l’amour du public, par mon métier, je me suis fait violence pour être dans la lumière. (…) J’ai retrouvé une liberté. Je fuis les contraintes….
Quelques chansons de France Gall :
« Tout pour la musique », « Résiste », « Il jouait du piano debout », « Diego libre dans sa tête », « Cézanne peint », « Babacar », » ce soir je ne dors pas », « si maman si » , » plus haut » etc…
Mais moi Tu vois J’ai toi Tu es ma lumière du jour Tu es mon ultime recours Et je t’appelle au secours Perdu dans la nuit qui m’entoure Mais comment vivre, dans un trou noir Moi j’ai besoin d’y voir Tu es ma lumière du jour Tu es mon ultime amour Si je t’appelle, tu accours Tu es mon premier secours Ma lumière du jour jour Et moi Tu vois J’ai toi Tu es ma lumière du jour Tu es mon ultime recours Et si le poids se fait trop lourd J’appelle ton nom à mon secours Lumière du jour Lumière du jour Lumière du jour ….
En 1983, après dix ans de vie commune, Michel Berger dédie à France Gall « Lumière du jour » , une véritable ode à son épouse ….. ( Michel Berger)
Ce dimanche soir, j’écoute Nolwenn …. J’aime beaucoup sa voix. Elle me touche depuis toujours; elle a tracé son chemin toute seule, avec ses influences, son amour pour la Bretagne et ses amis Voulzy, Souchon, Alan Stivell , Kersauson ( pas simple de plaire à ces deux bretons !!!!). Après cinq années de silence, « Gemme », son nouvel album aux sonorités pop est un condensé de ce que Nolwenn compose depuis près de dix ans maintenant. Elle a dédié ce disque à son petit garçon Marin né cet été. Je vous ai choisi trois extraits qui me touchent tout particulièrement. Je suis heureuse de partager avec vous ce coup de cœur !
« Monsieur Bout-de-Bois vit heureux avec sa femme et ses trois enfants. Un matin, son footing est brutalement interrompu par un chien qui le prend pour un simple bâton. C’est le début des ennuis pour monsieur Bout-de-Bois qui se fait « secouer »par les enfants rencontrés sur sa route. Ces derniers le jettent à l’eau, le transforment en arc, l’utilisent comme une batte de base-ball, un boomerang ou un crayon. Il atterrit ensuite dans un nid au moment où une maman oiseau se met à couver ses œufs. C’en est trop : monsieur Bout-de-bois va tout tenter pour retrouver les siens… »
« 17h30…. Séance DVD avec Chloé et Léane…..
J’aimerais partager avec vous notre « séance cinéma » (c’est ainsi qu’on l’appelle entre nous ); tout d’abord, installation confortable sur le canapé, je suis au milieu entourée par mes petites fées. (évitons les disputes) … noir complet dans le salon (très important….) silence…. Chut !!!! Papi peut participer mais c’est plutôt un « moment entre filles « ( toujours les fées) Hi ! Hi ! Hi …. Arrive le choix…. jamais simple…. lol…. A l’unanimité (ce qui est rare 😄) nous décidons de regarder un dessin animé (court-métrage ) « monsieur Bout-de-bois » ( une rareté dénichée au Leclerc) ….Et nous avons adoré. » 🌞 l’animation est belle, c’est tendre, drôle, touchant…. Quel beau moment !!!! bises bretonnes de Chloé, Léane et Eveline….
⭐🌟⭐🌟⭐
Ce court -métrage est une adaptation d’un album de Julia Donaldson et Axel Scheffler ….
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