Enez Groe « île de Groix »

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Ce matin, le Fort Bloqué et, en arrière plan, l’île de Groix ….

« Qui voit Groix voit sa joie ».

                               

On dit que l’on y voit sa joie
On dit que l’on y voit sa croix
Je parle de l’île de Groix 

Gilles Servat

« Je suis né au milieu de la mer   
Trois lieues au large
J’ai une petite maison blanche là-bas
Le genêt croît près de la porte
Et la landes couvre les alentours
Je suis né au milieu de la mer
Au pays d’Armor. »

Jean-Pierre Calloc’h

Paul SERUSIER 1863/1927

PAUL SERUSIER

PARIS 1864 – MORLAIX 1927

Paul Sérusier est le plus grand peintre de Bretagne et de la Bretagne. Et, si la Bretagne « se l’approprie », c’est le résultat d’un consentement mutuel car, en 1893, ce parisien d’origine écrivit : « je me sens de plus en plus attiré par la Bretagne, ma vraie patrie puisque j’y suis né de l’esprit ».

 

 

 

 

 

 

 

http://www.comite-serusier.com/  (si vous voulez en savoir plus sur Paul Sérusier, sa rencontre avec Gauguin, les Nabis etc ……)

Ul liorzh vurzudhus

mon jardin enchanté….

   Un jardin enchanté

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Vieux Jardins

Qui n’aime ces jardins des humbles dont les haies
Sont de neige au printemps, puis s’empourprent de baies
Que visite le merle à l’arrière-saison ;
Où dort, couvert de mousse, un vieux pan de maison
Qu’une vigne gaîment couronne de sa frise,
Sous la fenêtre étroite et que le temps irise ;
Où des touffes de buis d’âge immémorial
Répandent leur parfum austère et cordial ;
Où la vieillesse rend les groseilliers avares ;
Jardinets mesurant à peine quelques ares,
Mais si pleins de verdeurs et de destructions
Qu’on y suivrait le fil des générations;
Où près du tronc caduc et pourri qu’un ver fouille,
Les cheveux allumés, l’enfant vermeil gazouille ;
Où vers le banc verdi les bons vieillards tremblants
Viennent, sur leur béquille appuyant leurs pas lents
Et gardant la gaîté, – car leur âme presbyte
Voit mieux les beaux lointains que la lumière habite, –
D’un regard déjà lourd de l’éternel sommeil,
Tout doucement sourire à leur dernier soleil ?
Jules Breton, Jeanne Chant VI

Jules Breton

Malzenn

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dit « flocon de neige », ( son nom en français) 

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 dit « ti bébé » 

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dit « ma chipie »

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dit « ma chérie »

 

« Tout le chien est dans son regard. »Paul Valéry

« morenn » brouillard

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tout était flou ce matin……..
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et je me suis rappelée ce poême tant aimé, tant récité…….

Le brouillard a tout mis
Dans son sac de coton;
Le brouillard a tout pris
Autour de ma maison.

Plus de fleurs au jardin,
Plus d’arbres dans l’allée;
La serre du voisin
Semble s’être envolée.

Et je ne sais vraiment
Où peut s’être posé
Le moineau que j’entends
Si tristement crier.

Maurice Carême

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« Le brouillard finit toujours par rendre le paysage qu’il a volé »
Sylvain Tesson
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REVOILA  » FORT BLOQUE » 

 

 

 

…..

« Taol-amzer » tempête

De la fenêtre de ma chambre, je regarde le ciel aux multiples couleurs…….

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Breton, je chante les nuages,
Aventuriers du ciel profond,
Leur mer est la mer sans rivages :
Sans atterrir jamais, ils vont !

Jadis, mes nomades pensées
Rêvaient de monter à leur bord,
Pour ces divines traversées
Qu’on fait peut-être après la mort.

A les voir voguer dans l’espace,
On dirait qu’indéfiniment
C’est l’escadre de Dieu qui passe
Tout au large du firmament.

Ils ont pour fanaux les étoiles.
Le soir descendu, le jour clos,
On entend chanter dans leurs voiles
De mystérieux matelots…
****
Parfois aussi, formes étranges
D*un monde ailé qui toujours fuit,
Ils semblent un choeur de beaux anges
Agenouillés devant la nuit.

Ils doivent connaître des psaumes
Qui font s’entrouvrir à leurs pas
Les cités d’en haut, les Royaumes
Où nos coeurs aspirent d’en bas.

Et, comme un temple de silence,
Le ciel s’agrandit dans le soir ;
Et la lune au vent se balance
Avec des lenteurs d’encensoir. 
****
coeurs changeants, épris de voyages,
Les Bretons, ce peuple banni,
Se sont faits, comme leurs nuages, 
Les pèlerins de l’infini.

Le chant des nuages - Anatole LE BRAZ
Paru dans L’Année des poètes en 1892.

« Gwareg a glav » arc en ciel

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Tout s’effondre, chaos, gouffre torrentiel !
Sur le croulant déluge, alors, voici que s’ouvre
En sa courbe irisée un splendide arc-en-ciel.

Jules Breton

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Paul Sérusier : l’averse ( image à la une)

« Barzhoniezh » poésie

 

 


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« Dans un verre,
Je verse les maux
D’un monde d’égos
Qui tourne à l’envers »

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A
L’écrit admet les cris
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Bernadette Kanter (Sculpture bronze) : »les chouettes »

 

« nevezamzer » printemps

 » Le printemps, en Bretagne, est plus doux qu’aux environs de Paris, et fleurit trois semaines plus tôt. Les cinq oiseaux qui l’annoncent, l’hirondelle, le loriot, le coucou, la caille et le rossignol, arrivent avec des brises qui hébergent dans les golfes de la péninsule armoricaine. »

Mémoires d’outre-tombe, tome 1.
[ François René de Chateaubriand ]