
Résumé:
L’HISTOIRE VRAIE D’UN DESSINATEUR DE PRESSE ET DU JOURNAL SATIRIQUE LE PLUS CELEBRE DE SON PAYS, EN LUTTE CONTRE LE REGIME AUTORITAIRE TURC. Loin d’être un militant ou un intellectuel, Ersin Karabulut est avant tout un dessinateur animé par sa passion de créer. Avec ses complexes et ses doutes, il ne cherche qu’a faire ce qu’il aime : dessiner. Ses amis et lui lancent alors Uykusuz, un magazine satirique qui rencontre un succès immédiat, particulièrement auprès des jeunes. Mais dans une Turquie en pleine mutation, les réalités politiques viennent bousculer son quotidien. A travers des moments drôles, touchants, parfois douloureux, ce livre nous plonge dans le quotidien d’un créateur emporté malgré lui par les tourments de son époque, dans un pays où la société devient de plus en plus conservatrice et où les libertés reculent.
Date de publication originale : 3 janvier 2025
Auteur : Ersin KARABULUT
Illustrateur : Ersin Karabulut

Mon avis:
- J’ai adoré cette BD ! Le talent d’Ersin Karabulut, je le connaissais déjà avec le premier tome du « Journal Inquiet d’Istanbul »qui nous racontait le combat d’un caricaturiste pour la liberté d’expression, la propre histoire d’Ersin Karabulut. Il partageait avec nous des moments drôles, touchants mais aussi très dangereux. Impatiente de poursuivre ce dyptique sur la Turquie contemporaine, je viens de finir le deuxième tome. Toujours aussi captivant , Ersin Karabulut continue à raconter sa vie à Istanbul, la difficulté à sortir son journal satirique « Uykusus » ( insomnies) et les défis de la poursuite de ses rêves face à la répression de plus en plus sévère.
- C’est un coup de coeur !
- Eveline56⭐⭐⭐⭐⭐
La distance la plus éloignée,
N’est ni celle avec l’Afrique,
La Chine ou l’Inde
Ni même celle avec les planètes
Ou les étoiles qui brillent dans la Nuit.
C’est celle entre deux cerveaux…
Qui ne se comprennent pas.
Ni même celle avec les planètes
Ou les étoiles qui brillent dans la Nuit.
C’est celle entre deux cerveaux…
Qui ne se comprennent pas.
(Citation de Can Yücel utilisée par Érsin Karabulut dans le magasine Uykusuz).
Critique de Gérard Collard



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