Le ciel s’est libéré de ses vapeurs torrides, Les jours se sont défaits des trop vives clartés, L’air s’est enfin rempli d’une tiédeur humide, Le calme est revenu, l’été s’en est allé.
L’été s’en est allé. Tout revit. Tout respire Le suave parfum de la douce saison Et pourtant je perçois, dans l’ombre qui s’étire, Un étrange regret et de légers frissons.
Isabelle Callis-Sabot
Photos Eveline56
« La passiflore est la plus rustique des fleurs de la passion, elle est si agréable à photographier 💙
L’artiste Soaze rend hommage aux Bretonnes et à leurs coiffures. « Elles ont plus d’un tour dans leurs coiffes », rigole l’artiste. « J’ai ajouté des cafetières car bien souvent les Bretonnes offrent un café ». Travaillant essentiellement à l’huile, elle s’est inspirée de la grande parade du Festival interceltique de Lorient pour plusieurs de ses toiles. Mais cela ne reste, pour Soaze, qu’une source d’inspiration qu’elle réinterprète à sa façon. « Cela reste réaliste mais j’ai besoin de rêver, de me décaler de la réalité. Sinon je ne ferais pas de la peinture, je ferais de la photo » explique l’artiste. Mes portraits sauront, pour ceux qui veulent bien les « écouter », raconter des histoires ! ». Chaque toile recèle des détails, des éléments que chacun peut interpréter et laisser vagabonder son imaginaire.
« C’était un réel plaisir de rencontrer Soaze lors de son exposition. J’ai été profondément touchée par ses peintures qui ont ravivé en moi les merveilleux souvenirs de mes grands-mères disparues. J’ai évoqué mon admiration pour l’œuvre de Patrice Cudennec, un peintre très populaire en Bretagne pour ses toiles de pêcheurs rêveurs, empreintes de poésie, tout comme les peintures des bretonnes de Soaze. Elle a aimé cette comparaison car elle est admirative du travail de Cudennec. Et j’ai vu sur le banc de la chapelle ce livret avec un tableau de ce peintre avec ces mots » suis parti à la pêche aux rêves » … je reviens plus tard !
Je ne suis pas encore revenue de vos merveilleuses bretonnes et de leurs cafetières Soaze. Merci 🙏
On est bien peu de chose Et mon amie la rose Est morte ce matin La lune cette nuit À veillé mon amie Moi en rêve j’ai vu Éblouissante et nue Son âme qui dansait Bien au-delà des nues Et qui me souriait…………..
Je tiens à vous exprimer mon admiration pour Françoise Hardy et ma tristesse suite à son départ. Elle était une icône absolue de la chanson française, adoubée mondialement par d’innombrables artistes comme Mick Jagger et David Bowie. Elle m’enchantait et chaque album était une belle découverte ! Il est certain que ses chansons resteront à mes côtés pour toujours… Eveline56
🌟🌟🌟🌟🌟
Un beau message d’espérance à l’heure où Françoise nous a quittée, peut-être ma chanson préférée » Éveline 🙏😪
Françoise Hardy – Tant de Belles Choses
Même s’il me faut lâcher ta main Sans pouvoir te dire « À demain » Rien ne défera jamais nos liens Même s’il me faut aller plus loin Couper les ponts, changer de train L’amour est plus fort que le chagrin L’amour qui fait battre nos cœurs, va sublimer cette douleur
Les pommiers fleuris du printemps Et la grêle de temps en temps Sur les talus la blanche épine La tige fine qui s’incline Les ajoncs de La Roche-Bernard Beauté prise dans un regard
Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir
L’abeille sur le liseron blanc Et en surface d’océan L’évanouissement des vagues L’ombre d’un chemin qui zigzague La graine des genêts craquant En plein midi au bord des champs
Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir
Les bruines de l’arrière-saison Voilant des ports sans horizon Une sirène qui résonne Portant mélancolie d’automne Le galop fou du vent salé Sur l’infini des monts d’Arrée
Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir
L’onglet du pécheur étripant Le poisson sur le pont glissant L’alignement mégalithique Que fait reluire la pluie oblique Et un peu de neige parfois Qui blanchit l’ardoise des toits
Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir Dans la beauté
Paroliers : Gilles Servat
Gilles Servat (1945-aujourd’hui) Auteur-compositeur-interprète, ardent défenseur de la culture bretonne armoricaine et d’expression bretonne et française, mais également des autres langues celtiques. C’est aussi un poète, dont le début de carrière a été marqué par la chansonLa Blanche Hermine qui est devenue un symbole en Bretagne. Auteur d’une discographie importante, il a fait partie des artistes qui ont participé à l’Héritage des Celtes de Dan Ar Braz.
C’est également un romancier qui sait faire revivre l’épopée celte et la réalité de la Bretagne armoricaine.
Je vous souhaite une belle et douce semaine ! Eveline 56
« La terre me parle, je lui réponds. J’écris pour elle, je voudrais pouvoir transmettre le message de la terre « Anjela Duval
A mon étoile disparue
Sur l’appui de la fenêtre du vieux logis Trois faux, une pierre à aiguiser Un marteau, une enclume. Par-dessus — l’un sur l’autre Deux petits sabots de bois jaune Aux brides de cuir noir. Ils avaient ramassé de la boue là-bas Dans les ruines du Chemin des Améthystes Petits sabots de bois jaune ! Petits souliers de mon étoile ! Et ses chaussons bleu nuit Sur lesquels l’araignée a tramé Son filet aérien et solaire ! — Quand le retrouvera-t-elle Mon étoile, son pied agile ? … Mon étoile est malade Mes jours sont noirs, noires mes nuits ! … Vous regardez par la fenêtre du vieux logis Petits sabots de bois jaune Notre étoile reviendra-t-elle ?
21 novembre 1970
Anjela Duval (Traduction Paol Keineg)
« Partage du cœur, de l’émotion et d’une immense admiration face à cette femme qui, pendant le jour cultivait la terre de sa petite ferme et qui, le soir, sortait ses cahiers et écrivait des poèmes d’une beauté rare sur sa terre bretonne !
Nationalité : Breton 😉 Né(e) à : LARMOR PLAGE (56) , le 07/10/1948 Mort(e) le : 06/05/2013 à Ploemeur
Marin-pêcheur lorientais pendant 28 ans et poète, Alain Jégou (1948-2013) est né le 7 octobre 1948 à Larmor-Plage. Inspiré par les vents et les Amérindiens, il est proche des poètes de la beat generation (mouvement littéraire et artistique né dans les années 1950, aux États-Unis). Auteur d’une trentaine d’ouvrages, la médiathèque de Quimperlé lui a dédié un site Internet qui évoque son univers poétique.Il est également lauréat du prix Xavier Grall pour l’ensemble de son oeuvre poétique.
nos voix d’écorchés volutes de mots tendres caressant les fanons de la nuit douce dans sa robe d’imaginé nos voix saoules brouillant les pistes de l’émotion nos voix carcérales aux délires bouffis de rhumatismes nos cervelles noyées de sauce froide…… ( La suie – Robe des sentiers suicidaires Alain Jégou……..)
Quelques photos de Larmor Plage pour un hommage au poète Alain Jégou ! Belle semaine !
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.