Ouvre grand la fenêtre Maman Ouvre grand Chut! Écoute le vent Qui te porte un poème Des milliers de « je t’aime » Chut! Écoute le vent Comme un jour de printemps Il t’apporte un baiser Celui de ton enfant Bonne fête maman!
Auteur inconnu
Bonne fête des mères, BISES
Carl Holsøe
Carl Holsøe
Carl Holsøe
Carl Holsøe
🌟Mille pensées à ma maman, là haut dans les étoiles 🌟🌟🌟🌟🌟🌟
Les pierres craquent sous les semelles L’herbe transpire ce matin Un beau soleil de printemps éclate au firmament Sous ce ciel bleu, on perçoit la couleur du vent
Au pied de la colline va s’élevant un chemin près d’un étang Les cyprès dansent à l’horizon au dessus des vignes et des blés
On entend un petit bruit de moteur tout juste près, tout juste doux Une petite fourgonnette passe, c’est le marchand du village d’à côté
On marche sur un mur de pierres, un petit pont est devant nous Dessous passe une rivière, couleur de pluie, souffle d’antan
Cette promenade bleu caillou, couleur d’amour, je l’aime tant c’est pour moi tout ce qu’il y a de plus pur et de plus beau dans cette vie Couleur d’argent
Élodie Santos, 2006
» Je vous offre les mots d’Elodie Santos qui expriment avec tant de talent ce que je ressens au fond de moi :
Cette promenade bleu caillou, couleur d’amour, je l’aime tant c’est pour moi tout ce qu’il y a de plus pur et de plus beau dans cette vie Couleur d’argent..
« L’émotion que me donne le poème de Sandra Dulier, mêlée aux photos de bord de mer , prises tout près, à moins de 10 kilomètres comme nous demande ceux qui ne savent pas rêver et qui oublient la beauté de l’horizon, voilà mon partage de cette semaine. Bientôt.. bientôt.
« Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir. Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine. Je continuerai à construire, même si les autres détruisent. Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre. Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité. Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte. Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent. Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes. Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur. Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse. J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter… Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. »
Abbé Pierre
Je vous souhaite, à vous et à vos proches, de passer de très belles fêtes de Pâques !
L’île insaisissable
cousue
de vents et de mystères
trône
au creux du silence.
Vivre
à son bord
est tout un art..
Chantal Couliou"Seul le bleu demeure" éditions de la Lune Bleue, 2017
Au large de Molène /2021
Au large de Molène/ 2021
Au large de Molène/2021
photos Eveline56
Quelques photos au large de Molène, le soir tombe. Beauté irréelle de ce moment de rêve.. je vous souhaite de la douceur pour la semaine à venir.. bises bretonnes,
Entre ciel et soleil s’étale un grand rocher lissé dessus la mer comme une crêpe en terre à la jupe effilochée aux formes singulières
Mon île est posée là au sein de l’infini désert bleu marine Mais la mer qui dessine au bas de sa jupe rêche un éternel feston de marguerite blanches semble dire au poète un secret douloureux
Et le poète va sur la vague enjôleuse vers le pays mystique où règne une pleureuse
Lorsqu’au loin le guéveur gémit et fend la brume mon île au creux des flots sent venir un vertige
Les vagues sont rebelles et les bateaux fragiles La dentelle est bannie des coiffes de mon île Le ballet des tempêtes déploie son âme vile et sa beauté mortelle pour les parer de noir
Quand la mouette passe bousculant les nuages la pleureuse aux pieds nus s’échoue sur le rivage On entend sa complainte jaillir des algues mauves et se mêler au vent comme une litanie
Les pêcheurs burinés pêchent dans les abysses et les pleurs de l’aimée sur les joues brunes glissent tandis qu’un grand soleil réchauffe ce rocher qui emprunte à la mer liberté et danger
Mon île solitaire a ôté sa vareuse pour me montrer son cœur Et j’ai vu un jardin enclos d’un mur de pierres où poussait une fleur dans une terre de sable.
Silviane Le Menn
île de Sein
île de Sein
Le Grand phare de l’île de Sein( Goulenez )
Le phare d’Ar-Men » Ar Mên Brial «
Quelques photos récentes de l’île de Sein, entre le monde et l’eau. Merci Manu..
Je me suis écroulée sur la plage de sable désertée.
J’ai regardé au loin les dunes, le vague à l’âme,
Et j’ai pleuré devant l’étendue de poussière infâme.
Dans mon esprit assoiffé,
Les dernières pluies se sont épuisées.
Nous étions issus de la terre délectée
Mais la mère morte appauvrie s’est tuée.
Emportée par les vagues aux couleurs du désert,
Elle a creusé notre tombe et s’est engloutie dans la misère.
Myriam Ghibaudo
Myriam Ghibaudo est passionnée d’écriture depuis des années. Auteure d’une grande sensibilité, elle signe après « La caresse d’une plume » et son ouvrage « Suspendu » un roman « L’ombre du miroir »..
Triste poème mais si beau, si profond..
Bonne semaine ensoleillée, bises bretonnes..
Photos Eveline56
Geoffrey Oryema – Ye Ye Ye (1990)
Geoffrey Oryema a accompagné mon après-midi de son immense talent. Il vivait là, tout près de chez moi. Il nous manque beaucoup.
Geoffrey Oryema, né le 16 avril 1953 à Soroti en Ouganda et mort le 22 juin 2018 à Lorient..
Je partage avec vous deux très beaux poèmes de Kamal Zerdoumi,
Je vous souhaite une semaine de douceur et de poésie..Eveline56
Aurore
Beau est Le monde malgré la nuit secrète ta propre lumière intense Malgré l’opacité du silence Il y aura toujours éphémère cette chance de se nourrir d’espérance Ni la démence ni le sang avec leur laideur et leurs transes n’éteindront le chant de l’oiseau au soleil levant
kamal Zerdoumi, 2018
Kamal Zerdoumi est l’auteur de deux très beaux recueils de poèmes : » Au gré de la lumière » et » L’exil et la mémoire ».
« Avez-vous envie de dire quelque chose à vos lecteurs ou futurs lecteurs?
Je dirai à mes lecteurs : la lecture et l’écriture donnent un sens à notre vie si brève. En lisant, en écrivant, l’on témoigne de notre présence sur Terre. Quant à celles et ceux qui me lisent ou me liront, qu’ils en soient ici remerciés . Qu’ils sachent que les mots sont des arabesques sur l’ invisible tapisserie de l’âme.«
Ecrivain(s)
Il a des fruits d’or pour tresser son verbe des lettres entrelacées dans l’alcôve de sa mémoire Il craint le cyprès qui murmure au-dessus des tombes on ne sait quel secret Son jardin est gorgé de lumière Parfois y fulgure l’ombre C’est un être double comme nous tous qui rêvons d’unité androgynes notoires jusqu’au désespoir
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