Cidre Breton  » SISTR »

2016-19-3--18-00-22.png

le cidre,
Bien que non labellisé AOC (appellation d’origine contrôlée) comme le Cornouaillais, le cidre du Pays de Lorient jouit d’une belle réputation. Jusque dans les années 50, des charrettes de la campagne lorientaise en déchargeaient une quantité incroyable de barriques à Lorient. Le cidre de Guidel était si réputé que l’on disait que la commune n’avait connu que deux crimes dont certains vieux Guidélois ne savent toujours pas lequel a été le plus horrible : celui de Michel Henriot en 1934 au Loch et celui de soudards allemands, à l’été 44, qui défoncèrent des barriques de cidre pour s’en abreuver. En revanche, on moquait celui de Kervignac dont on disait « Chistr Kervignag, triwec’h sailhad dour b’ar varrikad ! » (Dix-huit seaux d’eau par barrique !)
Le coup de cid’ de tous les jours « On faisait du cidre après guerre, époque où l’on en buvait tous les jours, dans chacune des 167 exploitations de la commune qui livraient les commerces et les particuliers de Lorient, raconte Georges Névanen de Pont-Scorff. Je partais vers 7 heures, à pied, la charrette réservée aux seules barriques, le cheval allant tout le seul connaissait le chemin. » « Les Lorientais, ajoute Georges Le Moil, fils de couteliers de Lorient, allaient goûter le cidre dans les fermes avant de le commander. Ils repartaient le soir, sans plus trop savoir quels cidres ils avaient goûtés. On pouvait leur livrer n’importe quoi… »
Ce qui n’était pas le cas du Guidélois Job Calvar de Locmaria qui n’en expédiait que du bon à Oran à son frère responsable de l’Inscription maritime qui, en retour, lui envoyait par le pinardier Saint-Joseph du sénéclauze algérien. Echange (liquide) de bons procédés. Les racines de l’histoire du cidre à Lorient sont anciennes. « Hé ! Tu connais le Cid de Racine », demandait au bistrot de Fontaine Gallése, un client à un paysan de Kervignac. « Non, lui répond celui-ci, je connais que le cid’ de Job de Kerchopine.
 Une vieille tradition,  toujours d’actualité, La tradition cidrière au Pays de Lorient est attestée dans le roman Guionvac’h (1835) du Lorientais Dufihol, où le mendiant de Pucik en vendait dans son cabaret sur une grève de Guidel aux pêcheurs et contrebandiers parmi lesquels le grand Guionvarc’h pouvait en boire jusqu’à  » une demi-barrique sans que ses jambes s’en aperçoivent » . UlliacTrémadeure, au début du XIXe siècle, au pardon de » Notre Damedes  Fleurs » à Gestel, rapporte que « des tonneaux mis en perce, le cidre coulait à pleins bords » pour les danseurs.
Lucien GOURONG, nous raconte son Pays de Lorient

 

p1010308
Anne et Eugène Le Guerroué        » Les Vergers De Kermabo »
La cidrerie «Les vergers de Kermabo»: à Kermabo 56520 Guidel, tél. 02.97.65.94.38
Un Guillevic est obtenu à partir d’une seule pomme, « la Guillevic », originaire de Locoal-Mendon d’où elle se serait répandue dans tout le Pays de Lorient qui reste l’un de ses territoires de prédilection, grâce entre autres à l’action d’Anne et Eugène Le Guerroué ,des cidriers passionnés.
Quand on demande à Eugène Le Guerroué « C’est quoi le Guillevic ? », la réponse fuse : « C’est bon »!!!!! Il a, selon lui, une vraie féminité, confirmant sa réputation d’antan d’une boisson de femmes. Avec sa pétulance, sa longue onctuosité en bouche, sa richesse organoleptique, il procure en bouche une sensation de vive fraîcheur. « Un cidre dont la fabrication est à surveiller comme le lait sur le feu, avoue Eugène, si l’on veut conserver le maximum d’arômes. » Que voulez-vous qu’il fît, Eugène Le Guerroué, fils de paysans guidélois depuis des générations, après être passé par l’arsenal et avoir rencontré son épouse, normande pur jus, sinon du cidre ?
Lorsqu’ils reprennent en 1985, au village de Kermabo, la ferme familiale, alors laitière, ils décident de se consacrer entièrement à la pomme et de produire du cidre comme le faisaient les ancêtres d’Eugène. Dès 1991, ils élargissent leur gamme avec jus de pomme, fine, pommeau, grâce aux nombreuses variétés de leurs vergers avec lesquelles ils produisent un cidre fermier équilibré et, surtout, produit phare de la ferme, un Guillevic d’exception. Labellisés bios en 2012, ils commercialisent aujourd’hui un « Guillevic du Pays de Lorient » remarquable dont la cuvée de cette année offre une finesse de bulle, un nez délicat et fruité, une saveur douce et acidulée. « Le cidre est un produit vivant, donc changeant », expliquent les Le Guerroué qui vont laisser l’an prochain l’exploitation à leur fille qui, soyons en sûrs, perpétuera la passion de ses parents.142-335-thickbox

Yec’hed mad  !

guerroue-f451d                                                                                                                      A la vôtre !

très bon cidre fermier !!!!!


 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                               

les saisons

2016-09-3--13-45-18


DSC000012016-11-3--18-20-46.png2016-11-3--18-43-58

DSC000062016-11-3--19-31-19

DSC00005

DSC00003

L-arche-de-Noe-de-Jacques-Perrin.jpg

        Merci à Jacques Perrin pour son univers qui m’enchante à chaque fois, pour « saisons » et toute son oeuvre sur terre, en mer ou dans les airs ♥♥♥♥♥

pour Chloé et Léane  ♥♥


 

« Meurvor Atlantel »

Pour que le sang joyeux dompte l’esprit morose,
Il faut, tout parfumé du sel des goémons ………….

Océan Atlantique DSC00097.JPGDSC00081.JPG


 

                           BRETAGNE

Pour que le sang joyeux dompte l’esprit morose,
Il faut, tout parfumé du sel des goëmons,
Que le souffle atlantique emplisse tes poumons ;
Arvor t’offre ses caps que la mer blanche arrose.

L’ajonc fleurit et la bruyère est déjà rose.
La terre des vieux clans, des nains et des démons,
Ami, te garde encor, sur le granit des monts,
L’homme immobile auprès de l’immuable chose.

Viens. Partout tu verras, par les landes d’Arèz,
Monter vers le ciel morne, infrangible cyprès,
Le menhir sous lequel gît la cendre du Brave ;

Et l’Océan, qui roule en un lit d’algues d’or
Is la voluptueuse et la grande Occismor,
Bercera ton cour triste à son murmure grave.

José-Maria de Heredia, Les Trophées

DSC00076

Coiffes bretonnes

Portraits à quatre épingles pour des femmes fières et bien dans leur époque……

11427704_866005073493948_7973609118795641469_n

bretonnes5

“Ces demoiselles ne sont pas déguisées mais portent ces tenues pour danser et participer à la vie de leur cercle.”

Charles Fréger       http://www.charlesfreger.com/portfolio/bretonnes/

avec-bretonnes-le-photographe-charles-freger-rajeunit-les-coiffes,M230393.jpg

Coiffe de l’Aven. Ensemble de cérémonie. Région de Fouesnant, 1940.

DSC00032 (2)
COIFFE DE LORIENT ensemble de cérémonie 1930

 

DSC00026.JPG
Ensemble quotidien LORIENT 1900, ensemble cérémonie LORIENT 1950
DSC00030 (2)
COIFFES DE LORIENT ensemble de cérémonie 1930
DSC00033 (2).JPG
Bonnet pagan enfant 1860,ensemble travail de paysanne et goémonière 1890  1910

 

DSC00029 (2).JPG
Coiffe gallèse  Guéhenno 1945, coiffe fanchon landes de Gouarec 1900 1915

Bretonnes

 

DSC00036 (2)

 

CE LIVRE EST UNE MERVEILLE …… Quel doux regard porte Charles Fréger sur le costume traditionnel Breton et sur les coiffes de dentelle de mes aïeules………

2017-02-1--18-26-02_LI.jpg

« Roz  » Rose

On est bien peu de chose et mon amie la rose me l’a dit ce matin……………

           

                        


            Pourquoi suis je tant touchée par cette chanson? C’est sans doute la douloureuse pensée que tout est éphémère en ce monde.    

                                              

MON AMIE LA ROSE 

 

On est bien peu de chose et mon amie la rose me l’a dit ce matin.
À l’aurore je suis née, baptisée de rosée
Je me suis épanouie, heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil, me suis fermée la nuit, me suis réveillée vieille.
Pourtant j’étais très belle
Oui, j’étais la plus belle des fleurs de ton jardin.

On est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin.
Vois le dieu qui m’a faite me fait courber la tête
Et je sens que je tombe, et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu, j’ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus
Tu m’admirais hier et je2016-20-2--16-40-02serai poussière pour toujours, demain.

On est bien peu de choses et mon amie la rose est morte ce matin.
La lune cette nuit a veillé mon amie.
Moi, en rêve, j’ai vu, éblouissante, émue
Son âme qui dansait bien au-delà des nues et qui me souriait.
Crois celui qui peut croire.
Moi, j’ai besoin d’espoir sinon je ne suis rien.

On est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin.
Vois le dieu qui m’a faite me fait courber la tête
Et je sens que je tombe, et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu, j’ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus
Tu m’admirais hier et je serai poussière pour toujours, demain.

Françoise Hardy

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

                 

 

                  

                      

DENEZ PRIGENT » kaner ha kompozer »

 
91fzcCD9zAL._SX522_
Denez, tout gamin, découvre auprès de sa grand-mère l’éclat du breton : « Dans mon imaginaire d’enfant, j’ai aussitôt associé cette langue aux paysages préservés et sauvages de la côte, à ses roches découpées. Le breton est une musique, avec des notes. »

    quelques critiques élogieuses de son dernier album :

« LE PLUS GRAND CHANTEUR BRETON EST DE RETOUR(…) un album de compositions savamment construit. » Ouest-France – Avril 2015

« Le roi de la musique bretonne » Le Figaro – Janvier 2016

« Le plus moderne (…) et le plus universel des artistes bretons. » TGV Magazine – Avril 2015

 « Un album de toute beauté. » Le Télégramme – Mars 2015

« Enigmatique et inspirant. » Télérama – Avril 2015

« La voix de Prigent, à la fois puissante et souple, est véritablement fascinante. » Le Nouvel Obs – Mai 2015

« Par ce septième album Denez affirme son précieux statut de leader. »  Nos Enchanteurs – Le quotidien de la chanson – Avril 2015

« Une balade musicale envoûtante et magique. » Grands Reportages – Mai 2015

« Florilège sans âge de gwerz, marches et danses ouvertes au cajon andalou comme au duduk arménien ou au whistle irlandais. »

Libération – Mai 2015

« Un album qui a le charme magnétique de la Bretagne (…) celle qui sait porter son regard au loin vers le ciel et par delà les mers.

Denez,  gardien du feu. Et gardien de phare. » Famille Chrétienne – 05/11 Mars 2016

« Denez signe là un grand disque de folk. » Magic – Mai 2015

« Ses poèmes vibrants s’y parent de couleurs méditéranéennes (..) et orientales (…). Une réussite ! »  Ar Magazine – Septembre / Octobre 2015

« An enchanting garden / Ul liorzh vurzhudus, signe le retour du chanteur à l’acoustique et se révèle à l’écoute véritablement enchanteur ! »

Le Peuple Breton – Mai 2015

« (…) le plus authentique, le plus fort émotionnellement et le plus réussi en matière d’intégration « World » (…) A découvrir absolument. »

Prog-Mania.com – Mai 2015

« L’imaginaire magnifié et la poèsie toute en symbolique sont palpables sur cet album parfaitement abouti. » Guitare Sèche Le Mag. – Juin 2015

« Un instrumentarium très riche d’instruments exotiques mêlés à des bretons accompagne de magnifique façon le chant vibrant de Denez (…) Une osmose remarquable. » Le Cri de l’Ormeau – Avril 2015

« Un fabuleux voyage enraciné. » Le Trégor – Avril 2015

« Ul liorzh vurzhudus (Un jardin enchanté) porte bien son nom (…) Un bien bel ouvrage à partager. » L’Hebdo du Finistère – Avril 2015

« (…) une réussite. A écouter de toute urgence ! » Pleine Vie – Mai 2015

« Denez nous entraîne avec son nouvel album dans de somptueux jardins. » Trad. magazine – Mai / Juin 2015

« Le chanteur le plus phénoménal de ces trente dernières années (…) La voix est toujours aussi envoûtante » Keltia (n°35) – juillet 2015

« La voix si particulère de Denez , (…) pénétrante, capable de provoquer des sensations et vibrations uniques, semble s’extraire du plus profond de l’âme et dans cet album est en parfaite harmonie, nous oserons dire en symbiose,  avec les musiciens qui l’accompagnent. »

Traduction du journal italien Lineatrad – Juin 2015

« Voix puissante, modulée, vibrante (…) qui par sa seule magie évoque des paysages mentaux. » Nouvelle Vie Ouvrière – Juin 2015

« (…) voix toujours enchanteresse. » Ar Men – Juillet-Aoùt 2015

« Denez Prigent signe là un album très réussi. » Ethnotempos – Juin 2015

videos

http://www.denez.fr/vidos

musique-denez-prigent-en-dedicaces-samedi_2341336.jpg
Au-delà de la Bretagne, vous plaidez donc pour le respect des différences culturelles ?
Je serais né ailleurs, je serais Tibétain, Berbère ou Irlandais, j’aurais eu la même démarche. C’est la beauté du monde. Le monde, c’est comme une prairie avec mille et une fleurs différentes, c’est ça qui fait sa beauté, chaque couleur, chaque parfum. On peut réduire les choses à un grand champ de maïs transgénique où tout le monde est bien rangé, similaire, pour que la moissonneuse puisse passer plus facilement, mais, pour moi, ce n’est pas ça le monde. Quand je défends, à travers le chant, la langue bretonne, je défends cette idée-là, une vision humaniste du monde. Une idée de différence. Quand je parle breton, je suis différent. Et quand vous m’enlevez ma langue, vous m’enlevez ma différence. Vous m’imposez votre vision du monde.
 « Je vous présente le chanteur Breton que je préfère. C’est un auteur compositeur de chants en langue bretonne. Denez, c’est d’abord une voix unique, un timbre vibrant et un chant souvent incantatoire, envoutant et profondément enraciné dans la tradition bretonne.
 Nous l’avons vu de nombreuses fois en concert et l’émotion est toujours au rendez vous.  »        

Eveline56″

 

denez_prigent_07

Denez Prigent (10).jpg

 


 

 

 

 

PATRICE CUDENNEC

J’ai découvert Patrice Cudennec dans une petite chapelle de Bretagne où il exposait ses toiles , quelle émotion !

Ces pêcheurs, la tête inclinée, le regard emprunt d’humilité et de douceur, ce bleu d’outremer que j’aime tant, ces maisons bretonnes aux formes convexes, la tendresse débordante de ces toiles font de Patrice Cudennec un artiste à part. J’aime sa façon poétique de nous parler de la bretagne !

Je suis retournée souvent dans cette petite chapelle pour admirer ces petits pêcheurs si émouvants et j’en garde un souvenir précieux .

 

DSC00027 (1)

DSC00037DSC00034DSC00040

Bro Gozh ma zadoù

EPSON MFP image

12246869_931442960269295_2218550087125763044_n
Nolwenn Alan Stivell

dsc_0739_tusseau-...ent-2010-4b9b101imagesCX7H18KK

0060252788366_600003427032f73b2e0e-78ae-a6b6-c0db-e78d38e2fc9cnouveau%20logo%20coop%20breizh%202006

Lydia Padellec

A voix basse

« Je me jette dans la nuit, dans la crainte du voleur de poème. Comme un corbeau, la nuit étend ses ailes, dissimule les sourires sous les cailloux. Mais avec mes mots, j’allume la lune dont les rayons tracent mon chemin. »

Lydia Padellec

DSC00030

Pierre et poussière

« D’une pierre je rebâtirai ma maison d’enfance. Elle s’élèvera comme un menhir, solide face au vent. Et sur la table en bois de la mémoire se déposeront les poussières de mots soufflés par mes ancêtres. »

DSC00774

Née en 1976 à Paris, « Lydia Padellec » est poète, haïjin, plasticienne. Passionnée par les livres d’artistes, elle a créé en 2010 les éditions de la Lune bleue consacrées aux poètes et artistes contemporains. Plusieurs publications en revues (Poésie/première, N4728, Incertain regard, Terre à ciel, Cairns, Mouvances…) et anthologies en France et à l’étranger. Ses derniers recueils parus : La maison morcelée (Le bruit des autres, 2011), La mésange sans tête (Eclats d’encre, 2012) et Sur les lèvres rouges des Saisons (éditions de l’Amandier, 2012). http://surlatraceduvent.blogspot.fr/

dahlia …dalia

dsc00625
Entrer une légende

   Trugarez  da Mamm !

DSC00630

 

À la mémoire de ma mère.

Poète : Charles Le Goffic (1863-1932)

Recueil : Le bois dormant (1900).

Vois. Un ciel cuivré d’automne
Et, sous ce ciel presque roux,
Un bois léthargique et doux,
Des fleurs, et la mer bretonne.

Les fleurs vont mourir ; le bois
Est gardé par une fée.
Mais une plainte étouffée
Déchire l’ombre parfois :

La mer ! Sous sa rauque haleine,
Le bois chante sourdement.
— Mon cœur est ce Bois dormant :
Écoute chanter sa peine.