La couleur verte tremble entre les mains de l’automne La mort maquille les feuilles pour leurs noces avec le givre Un silence très ancien se loge dans la lumière qui se tait et le Temps jette les heures insouciantes dans un feu sans mémoire
Kamal Zerdoumi
Le dernier recueil de Kamal Zerdoumi « Dignité des braises » est sorti le 3 novembre 2023 ! J’ai beaucoup d’admiration pour ce poète 🌟🌟🌟🌟🌟
Bon dimanche ! Que cette journée vous apporte réconfort et douceur. Eveline56
J'écris pour tous les jours d'octobre Que je ne verrai pas Pour tous les mois d'octobre Qui ne me verront pas Aujourd'hui dans mes yeux lucides Tout est gris La mer est grise La grève est grise Et là Sur l'estran Le gris se décline À tous les tons À l'horizon l'océan Se mêle aux nuages Comme en une grise écharpe Tout est gris Et se mélange au gris de tes yeux Comme si j'avais mis Ton visage au milieu Du ciel Puis là-bas Une barque rouge Remonte vers Douarnenez Tes lèvres rouges Que le jour embrasse
« Artiste peintre breton, j’ai trempé dans la couleur dès mon plus jeune âge, les pieds dans le goémon et les mains libres pour traiter à grands coups de couteaux, largement chargés de matière, les bleus outremer et céruleum. » ÉRIC LE PAPE
Eric Le Pape
« J’associe cette semaine deux artistes bretons, l’un est poète et l’autre artiste peintre. Yann-Erwan Paveg et Éric Le Pape dont j’apprécie les créations accompagnent souvent mes rêveries de flâneuse bretonne ! douce semaine à vous 🤩 » Eveline56
Enchaînez un peuple Privez-le de ses vêtements Empêchez-le de parler Il est encore libre
enlevez-lui le travail Le passeport La table ou il mange Le lit ou il dort Il est encore riche,
un peuple devient pauvre et esclave Lorsqu’on lui enlève la langue parlée par ses pères Alors il est perdu pour toujours
Il devient pauvre et esclave lorsque les mots deviennent stériles Et se dévorent entre eux
Je m’en aperçois maintenant, en accordant la guitare Du dialecte qui perd chaque jour une corde
Ignazio Buttitta poète sicilien, 1970
Ignazio Buttitta est un poète dialectal italien du XXᵉ siècle. Il est resté toute la vie attaché à sa Sicile natale, écrivant en Sicilien. Ses sujets de prédilection sont la guerre, les fermiers, les ouvriers, les pauvres de sa région et les problèmes quotidiens de la vie.
« je collectionne les marques-pages, ils embellissent mes lectures et j’ai un immense plaisir à les choisir suivant mes livres. J’en achète pour les colorier mais j’adore aussi les trouver au hasard des librairies, des lieux de culture. Mon fils m’a si intentionnellement 😉 et gentiment 😙 offert ce signet qui m’a ému, J’y ai vu un petit signe à mes aïeux. »
Ils sont frère et sœur. Quand le récit commence, ils ont dix-neuf et treize ans. Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : » Papa vient de tuer maman. »
Voilà l’histoire de ce roman tel un fait de société que nous pouvons lire trop souvent dans les journaux. J’ai été sous le choc durant tout le récit. Philippe Besson nous livre cette histoire d’une grande violence psychologique mais avec tact, sans voyeurisme. J’ai suivi ces enfants perdus, inconsolables, sous le poids d’une culpabilité effrayante. Ce gamin de 19 ans doit sauver sa petite sœur du pire, elle va mal, elle a tout vu. Je me suis noyée dans leur immense peine. C’est un livre immense qui restera dans ma mémoire. Eveline56
Je vous présente mon énorme coup de cœur pour le roman de Philippe Besson paru en cette rentrée littéraire ! Eveline56
Faire le vide en soi –
Puis laisser le bien-être
Envahir notre esprit.
Malzenn aime se promener et son endroit préféré, nous l’appelons » la cabane aux oiseaux ». C’est un observatoire ornithologique, belle cabane au toit de chaume, en bordure d’un étang. À l’horizon, l’océan nous fait signe, si près qu’il nous berce du murmure de ses vagues… Le bonheur est là! Douce semaine, bises bretonnes,
Plénitude
Faire le vide en soi – Puis laisser le bien-être Envahir notre esprit.
Plus d’envie d’ailleurs, Plus de passé ou futur, – Ici et maintenant !
Profiter de l’instant Pendant des heures Le temps du bonheur.
Et dans mes bottes ? Dans mes chaussures ? Une voiture, Dans mes chaussons ? Un ourson. Dans mes baskets ? Une dînette. Dans mes sandales ? Un cheval. Dans mes ballerines ? Des pralines, Et dans mes bottes ? Des papillotes ! Corinne Albaut ( poème appris par Chloé )
Joyeux Noël à tous et à toutes ! Je vous souhaite de l’amour, de la joie et aussi de la bienveillance. BISES BRETONNES
Les petites bougies sous les coquelicots brillent pour Ayden; c’est un petit garçon de 3 ans atteint de la leucodystrophie de type KRABBE, Ayden était en parfaite santé jusqu’à l’ âge de 8 mois….. http://espoir-pour-ayden.com/
Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage, Et la mer est amère, et l’amour est amer, L’on s’abîme en l’amour aussi bien qu’en la mer, Car la mer et l’amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux qu’il demeure au … Continuer à lire … « Et la mer et l’amour …. »
« Bretonne dans une barque, DENIS Maurice , 1892
Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage
Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage, Et la mer est amère, et l’amour est amer, L’on s’abîme en l’amour aussi bien qu’en la mer, Car la mer et l’amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux qu’il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu’on souffre pour aimer, Qu’il ne se laisse pas à l’amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l’amour eut la mer pour berceau, Le feu sort de l’amour, sa mère sort de l’eau, Mais l’eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l’eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
Pierre de Marbeuf 1628 « Recueil des vers de Pierre de Marbeuf».
La Bretonne en noir. Henri Delavallée
Adieu, Alfred GUILLOU , 1892
Mélancolie, Edward Munch, 1891
Eveline56
John William Waterhouse – Miranda The Tempest 1916….. ( image à la une)
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