
Tout s’effondre, chaos, gouffre torrentiel !
Sur le croulant déluge, alors, voici que s’ouvre
En sa courbe irisée un splendide arc-en-ciel.
Jules Breton
Paul Sérusier : l’averse ( image à la une)

Tout s’effondre, chaos, gouffre torrentiel !
Sur le croulant déluge, alors, voici que s’ouvre
En sa courbe irisée un splendide arc-en-ciel.
Jules Breton

Paul Sérusier : l’averse ( image à la une)

» Le printemps, en Bretagne, est plus doux qu’aux environs de Paris, et fleurit trois semaines plus tôt. Les cinq oiseaux qui l’annoncent, l’hirondelle, le loriot, le coucou, la caille et le rossignol, arrivent avec des brises qui hébergent dans les golfes de la péninsule armoricaine. »
Mémoires d’outre-tombe, tome 1.
[ François René de Chateaubriand ]



Yec’hed mad !
A la vôtre !
très bon cidre fermier !!!!!






Merci à Jacques Perrin pour son univers qui m’enchante à chaque fois, pour « saisons » et toute son oeuvre sur terre, en mer ou dans les airs ♥♥♥♥♥
pour Chloé et Léane ♥♥
Pour que le sang joyeux dompte l’esprit morose,
Il faut, tout parfumé du sel des goémons ………….


Pour que le sang joyeux dompte l’esprit morose,
Il faut, tout parfumé du sel des goëmons,
Que le souffle atlantique emplisse tes poumons ;
Arvor t’offre ses caps que la mer blanche arrose.
L’ajonc fleurit et la bruyère est déjà rose.
La terre des vieux clans, des nains et des démons,
Ami, te garde encor, sur le granit des monts,
L’homme immobile auprès de l’immuable chose.
Viens. Partout tu verras, par les landes d’Arèz,
Monter vers le ciel morne, infrangible cyprès,
Le menhir sous lequel gît la cendre du Brave ;
Et l’Océan, qui roule en un lit d’algues d’or
Is la voluptueuse et la grande Occismor,
Bercera ton cour triste à son murmure grave.
José-Maria de Heredia, Les Trophées

Portraits à quatre épingles pour des femmes fières et bien dans leur époque……



Coiffe de l’Aven. Ensemble de cérémonie. Région de Fouesnant, 1940.







On est bien peu de chose et mon amie la rose me l’a dit ce matin……………
MON AMIE LA ROSE
On est bien peu de chose et mon amie la rose me l’a dit ce matin.
À l’aurore je suis née, baptisée de rosée
Je me suis épanouie, heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil, me suis fermée la nuit, me suis réveillée vieille.
Pourtant j’étais très belle
Oui, j’étais la plus belle des fleurs de ton jardin.
On est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin.
Vois le dieu qui m’a faite me fait courber la tête
Et je sens que je tombe, et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu, j’ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus
Tu m’admirais hier et je
serai poussière pour toujours, demain.
On est bien peu de choses et mon amie la rose est morte ce matin.
La lune cette nuit a veillé mon amie.
Moi, en rêve, j’ai vu, éblouissante, émue
Son âme qui dansait bien au-delà des nues et qui me souriait.
Crois celui qui peut croire.
Moi, j’ai besoin d’espoir sinon je ne suis rien.
On est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin.
Vois le dieu qui m’a faite me fait courber la tête
Et je sens que je tombe, et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu, j’ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus
Tu m’admirais hier et je serai poussière pour toujours, demain.
Françoise Hardy

quelques critiques élogieuses de son dernier album :
« Le roi de la musique bretonne » Le Figaro – Janvier 2016
« Le plus moderne (…) et le plus universel des artistes bretons. » TGV Magazine – Avril 2015
« Un album de toute beauté. » Le Télégramme – Mars 2015
« Enigmatique et inspirant. » Télérama – Avril 2015
« La voix de Prigent, à la fois puissante et souple, est véritablement fascinante. » Le Nouvel Obs – Mai 2015
« Par ce septième album Denez affirme son précieux statut de leader. » Nos Enchanteurs – Le quotidien de la chanson – Avril 2015
« Une balade musicale envoûtante et magique. » Grands Reportages – Mai 2015
« Florilège sans âge de gwerz, marches et danses ouvertes au cajon andalou comme au duduk arménien ou au whistle irlandais. »
Libération – Mai 2015
« Un album qui a le charme magnétique de la Bretagne (…) celle qui sait porter son regard au loin vers le ciel et par delà les mers.
Denez, gardien du feu. Et gardien de phare. » Famille Chrétienne – 05/11 Mars 2016
« Denez signe là un grand disque de folk. » Magic – Mai 2015
« Ses poèmes vibrants s’y parent de couleurs méditéranéennes (..) et orientales (…). Une réussite ! » Ar Magazine – Septembre / Octobre 2015
« An enchanting garden / Ul liorzh vurzhudus, signe le retour du chanteur à l’acoustique et se révèle à l’écoute véritablement enchanteur ! »
Le Peuple Breton – Mai 2015
« (…) le plus authentique, le plus fort émotionnellement et le plus réussi en matière d’intégration « World » (…) A découvrir absolument. »
Prog-Mania.com – Mai 2015
« L’imaginaire magnifié et la poèsie toute en symbolique sont palpables sur cet album parfaitement abouti. » Guitare Sèche Le Mag. – Juin 2015
« Un instrumentarium très riche d’instruments exotiques mêlés à des bretons accompagne de magnifique façon le chant vibrant de Denez (…) Une osmose remarquable. » Le Cri de l’Ormeau – Avril 2015
« Un fabuleux voyage enraciné. » Le Trégor – Avril 2015
« Ul liorzh vurzhudus (Un jardin enchanté) porte bien son nom (…) Un bien bel ouvrage à partager. » L’Hebdo du Finistère – Avril 2015
« (…) une réussite. A écouter de toute urgence ! » Pleine Vie – Mai 2015
« Denez nous entraîne avec son nouvel album dans de somptueux jardins. » Trad. magazine – Mai / Juin 2015
« Le chanteur le plus phénoménal de ces trente dernières années (…) La voix est toujours aussi envoûtante » Keltia (n°35) – juillet 2015
« La voix si particulère de Denez , (…) pénétrante, capable de provoquer des sensations et vibrations uniques, semble s’extraire du plus profond de l’âme et dans cet album est en parfaite harmonie, nous oserons dire en symbiose, avec les musiciens qui l’accompagnent. »
Traduction du journal italien Lineatrad – Juin 2015
« Voix puissante, modulée, vibrante (…) qui par sa seule magie évoque des paysages mentaux. » Nouvelle Vie Ouvrière – Juin 2015
« (…) voix toujours enchanteresse. » Ar Men – Juillet-Aoùt 2015
« Denez Prigent signe là un album très réussi. » Ethnotempos – Juin 2015

Je serais né ailleurs, je serais Tibétain, Berbère ou Irlandais, j’aurais eu la même démarche. C’est la beauté du monde. Le monde, c’est comme une prairie avec mille et une fleurs différentes, c’est ça qui fait sa beauté, chaque couleur, chaque parfum. On peut réduire les choses à un grand champ de maïs transgénique où tout le monde est bien rangé, similaire, pour que la moissonneuse puisse passer plus facilement, mais, pour moi, ce n’est pas ça le monde. Quand je défends, à travers le chant, la langue bretonne, je défends cette idée-là, une vision humaniste du monde. Une idée de différence. Quand je parle breton, je suis différent. Et quand vous m’enlevez ma langue, vous m’enlevez ma différence. Vous m’imposez votre vision du monde.


J’ai découvert Patrice Cudennec dans une petite chapelle de Bretagne où il exposait ses toiles , quelle émotion !
Ces pêcheurs, la tête inclinée, le regard emprunt d’humilité et de douceur, ce bleu d’outremer que j’aime tant, ces maisons bretonnes aux formes convexes, la tendresse débordante de ces toiles font de Patrice Cudennec un artiste à part. J’aime sa façon poétique de nous parler de la bretagne !
Je suis retournée souvent dans cette petite chapelle pour admirer ces petits pêcheurs si émouvants et j’en garde un souvenir précieux .




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