« Lesha, merci pour 26 ans de bonheur absolu. Oui, même pendant ces trois dernières années, écrit Ioulia NavalnaïaPour m’avoir toujours soutenue, pour m’avoir fait rire même depuis la prison, pour avoir toujours pensé à moi. »
« Je ne sais pas comment vivre sans toi, mais j’essaierai de te rendre, là-haut, heureux et fier de moi. Je ne sais pas si je peux le faire ou pas, mais j’essaierai. On se reverra certainement un jour », « J’ai tellement d’histoires non racontées et de chansons enregistrées dans mon téléphone pour toi, idiotes et drôles. Honnêtement, des chansons terribles… mais elles parlent de nous, et je voulais tellement te les faire entendre. Je voulais te regarder les écouter, rire et ensuite me serrer dans tes bras. »
« Je t’aime pour toujours. Repose en paix » Ioulia Navalnaïa
Ioulia Navalnaïa Femme d’Alexeï Navalny
« Contre la peur, un seul remède : le courage ». Louis Pauwels
Les mots n’ont pas de prix ils ont la taille et la dimension de la lumière qu’ils contiennent
Ils étincèlent comme des éclats de cristal quand le verbe cisèle l’amour
Chaque mot est noyau d’univers chaque pensée qu’il contient est parcelle du tout
Les mots ont la largeur du vent l’étroitesse de la haine l’immensité de la passion la hauteur du projet
Ils sont à la taille du temps aucun livre ne les enferme
Chaque mot est un cri qui défie le néant chaque mot porte plus loin que lui
Jamais je ne vénèrerai les mots qui excluent l’autre seul le mot respect est mon maitre
lui seul m’enseigne la certitude d’être en paix avec l’univers lui seul m’affirme que je n’ai d’autre boussole que ma conscience
J’ai l’intime conviction que je serai en paix avec l’univers tant que je n’aurai d’autre boussole que ma conscience.
Jean-Michel Sananes
Jean-Michel Sananès est poète et directeur des Éditions Chemins de Plume.
Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois, Felix Salten et Benjamin Lacombe
Bambi
"Bambi retrace les premières années d’un faon et, à côté de ses émerveillements, les épreuves qu’il affronte et qui le construisent : dangers, deuil, solitude, métamorphoses, défis, et toujours l’angoisse d’être chassé et tué.L’histoire, oscillant entre anthropomorphisme (les animaux parlent) et naturalisme (les observations sont magnifiques), nous plonge dans une forêt qui bruisse de multiples émotions, d’expériences intenses, de sensations contrastées vécues par une société d’animaux, miroir de notre humanité, tout à la fois violente, cruelle et fragile, et dotée d’une prodigieuse résilience."
Un poème bienfaisant, sensible et généreux de Jean-Michel Sananes accompagné d'une image émouvante de solitude, extraite de Bambi, l'histoire d'une vie dans les bois, de Félix Salten, dirigé et illustré par Benjamin Lacombe, c'est mon partage avec vous cette semaine. BIZH Eveline56
La rivière s’écoule avec lenteur. Ses eaux Murmurent, près du bord, aux souches des vieux aulnes Qui se teignent de sang ; de hauts peupliers jaunes Sèment leurs feuilles d’or parmi les blonds roseaux.
Le vent léger, qui croise en mobiles réseaux Ses rides d’argent clair, laisse de sombres zones Où les arbres, plongeant leurs dômes et leurs cônes, Tremblent, comme agités par des milliers d’oiseaux.
Par instants se répète un cri grêle de grive, Et, lancé brusquement des herbes de la rive, Étincelle un joyau dans l’air limpide et bleu ;
Un chant aigu prolonge une note stridente ; C’est le martin-pêcheur qui fuit d’une aile ardente Dans un furtif rayon d’émeraude et de feu.
Au creux d’un coquillage Que vienne l’heure claire Je cueillerai la mer Et je te l’offrirai.
Y dansera le ciel Que vienne l’heure belle. Y dansera le ciel Et un vol d’hirondelle Et un bout de nuage Confondant les images En l’aurore nouvelle Dans un reflet moiré Dans un peu de marée Dans un rien de mirage Au fond d’un coquillage.
Et te les offrirai.
Esther Granek (1927-2016) Je cours après mon ombre
« c’est avec un beau coucher de soleil sur l’océan que je vous souhaite une belle semaine. » Eveline56
« Depuis quelques jours, de drôles de petits bonhommes à chapeaux sont apparus dans le jardin, ils se cachent parfois sous les plants, les fleurs !!!! On les nomme, je crois, marasmius oreades ou faux mousseron. Qu’importe, ils me plaisent beaucoup ces messieurs sur leurs pieds-durs, pas question de les déguster 😄…. » Eveline56
« J’ai couru pour rester un petit garçon qui joue avec son bateau. Et dans les histoires d’enfants, la mort n’a pas de place. Ou alors elle est faite pour rire. On fait pan-pan ! Et hop, on se relève. »
Olivier de KERSAUSON ( Promenades en bord de mer et étonnements heureux )
« J’aimerais partager avec vous mes dernières photos de l’océan encore calme et ensoleillé mais aussi cette phrase d’Olivier de Kersauson qui nous fait rêver car aujourd’hui des enfants meurent « pour de bon » en ce monde d’extrême violence. Moments de tristesse et parfois de désespoir » Eveline56 😪
Au village où le deuil a frappé l’église rassemble les visages ils sont plus vrais que leurs journées ils sont endimanchés de vérité accueillants comme au soir des extrêmes fatigues ils sourient car ils ont besoin que l’on vienne vers eux toute arme déposée toute idée tamisée par le silence du parvis labeur et chagrin montent à leurs yeux comme jamais ils sont encore capables de donner ce qu’ils ont perdu ou n’ont jamais eu ils sont soudainement plus grands que nous on imagine leur maison et le lointain de leur maison comme une halte en paradis on s’éloigne sans les quitter homme et femme liés d’invincible et de patience
Gilles LadesOuvrière durée, Le Silence qui roule, 104 p., 15 €
Visite du Faouët où je me laisse captiver par le charme des vieilles pierres de la chapelle gothique Sainte-Barbe (XVe siècle) ! Bonne semaine ! BISES 💙 🐿️
Sa légende :
A la fin du XVème siècle, le cadet des seigneurs de Locmalo, Jean de Toulbodou quitte son manoir de Guidfoss en Plouray pour aller chasser. Alors qu’il se trouve sur les terres de Jean de Boutteville, seigneur du Faouët, il se fait surprendre par un orage d’une rare violence. Les gigantesques rochers qui l’entourent sont frappés par la foudre. Des quartiers de roches se détachent de la paroi verticale. Gagné par une extrême frayeur, Jean de Toulbodou voit sa fin approcher et prie alors Sainte Barbe, ordinairement invoquée pour se protéger du feu et de la foudre. Il lui promet, si elle le sauve, de lui ériger une chapelle en ce lieu. L’orage prend fin soudainement, Jean de Toulbodou est exaucé. Fidèle à sa promesse, il entreprend la construction de cette chapelle le 6 juillet 1489 en cet endroit si exigu. Elle s’achèvera en 1512.
« J’avais 2 passions, mon métier de sage-femme et l’aquarelle. Désormais en retraite, il me reste plus de temps pour l’aquarelle elle me procure évasion, liberté et créativité et l’explosion de toutes ces sensations dans mon expression. Ces 2 piliers complémentaires sont aussi interactifs et ont capté mon énergie : la vie, les éléments. Je puise dans ma région la Bretagne une envie forte de représenter la vie, le mouvement. » Annyvonne Cavarec
les voiliers majestueux sur l’océan..
Félicitations à Annyvonne Cavarec pour ses splendides aquarellesqui m’ont enchanté , merci pour ce si beau moment face à vos œuvres ! » Eveline56
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